Introduction


CODE PENAL :



ARTICLE 322.1 : concerne les dégradations commises sur une propriété, et les peines encourues vont jusqu'à 2ans d'emprisonnement dans le plus grave des cas et une amende allant jusqu'à 3500EUROS si la dégradation est jugée soit « légères »,soit « non indélébile ».



ARTICLE 322.2 : entre en application si le bien dégradé appartient a une collectivité. Les peines encourues peuvent alors aller jusqu'à 3ans d'emprisonnement et 40 000 EUROS d'amende. Si les dégâts sont  jugés légers, l'amende ira jusqu'à 7000 EUROS.



ARTICLE 322.3 : précise l'ultime circonstance. Si l'infraction est commise en réunion. Alors la peine de prison peut atteindre 5ans de prison et l'amende l'accompagnant est de 70 000 EUROS.

Si les dégâts sont jugés légers l'amende sera de 1500euros.



Alors, vandalisme, idioties, ou pur esthétisme ? Les graffitis ne s'arrêtent pas là, au contraire ils s'étendent sur bien des sujets dont certains méritent un réel intérêt et transmettent des messages profonds et lourds de sens. Et si nous nous penchions sur ces graffitis là au lieu de nous arrêter à la première image négative de la salissure et la détérioration du milieu urbain ? Cessons de fermer nos esprit avec des murs de préjugés et laissons nous couler dans la splendeur de cet art  qui est peu à peu considéré comme tel. Après cette constatation, nous nous demandons quels sont les messages que veulent faire transmettre les artistes à travers leurs graffitis. Pour ce faire nous allons le démontrer en trois parties. Premièrement montrer que les messages sont présent dans les partages d'idées révolutionnaires, deuxièmement voir comment a évoluer le graffiti engager de nos jours et dernièrement, illustrer nos précédents propos par des artistes et des images. 




 
     Graffiti est un mot italien, c'est le pluriel de graffito désignant le stylet à écrire. Il dérive du latin grafium qui veut dire éraflure et qui descend lui même du grec graphien qui signifie écrire dessiner ou peindre. Le graffiti est donc un dessin ou une écriture faite sur un mur.

Le graffiti ou plus exactement le graff est né bien avant l'histoire car déjà les hommes de cro-magnons, dans leurs habitats, peignaient sur les parois de leur grotte pour raconter leur exploits guerriers ou de chasse Certaines de leur technique font penser à nos techniques modernes, comme lorsqu'ils soufflaient sur la poudre avec leur main sur le mur, ce qui rappelle les pochoirs et les bombes aérosols. Mais nous nous attarderons sur la création des graffs à partir de l'Antiquité jusqu'à nos jours.














Pour la pratique du graffiti moderne les supports les plus utilisés sont les grands espaces de ville et les moyens de transports puisque dès le début les writters (graffeurs qui mettent simplement leurs blazes ou surnoms) aiment voyager pour laisser une trace d'eux. Ils utilisent donc les camions, les trains, et les métros en guise de toile pour leurs graffitis. Certains peignent même l'intérieur des tunnels car sous terre ils ont l'assurance que leurs oeuvres ne seront pas effacées comme elles le sont à la surface. Ils choisissent des points stratégiques comme l'intérieur des voies ferrés parce que ce sont des lieux spécifiques au passage des hommes et que le but pour un graffeur est que sa réalisation soit admirée par le plus de monde possible. Cependant les voies ferrés sont des lieux particulièrement dangereux et chaque année des artistes périssent. Mais malgré les risques que cela comporte l'expansion du graffiti ne s'arrête pas pour autant. Quelques uns pratiquent même le cellograff qui conciste à réaliser un graffiti sur du cellophane pour pouvoir intervenir dans les villes sans faire de « dégradations ». En effet, les graffeurs aiment utiliser le mobilier urbain pour que leurs œuvres soient accessibles à tous. Ils défient même l'obscurité des tunnels en bombant des chromes. Ce sont des graffitis qui s'illuminent au passage de la rame. Cet effet est du à l'intérieur des lettres de couleur argentée. La durée de l’exécution d'un chrome est d’environ dix minutes.




Le matériel est très varié, puisqu'il existe de nombreuses techniques de graffiti. Telles que la peinture aérosol qui se réalise avec un aérographe, plus communément appelé le pistolet à peinture, et qui peut s'accompagner de pochoirs. On peut également considérée la gravure comme une technique, à laquelle Brassaï a rendu un hommage en regroupant ses photographies de diverses gravures dans son livre Graffiti publié en 1960 après trente ans de recherches. C'est une technique assez brute et primitive qui peut s'éxécuter sur les murs, les vitres, les plaques métalliques ou encore l'écorce des arbres. D'autres optent pour la simplicité et se contentent d'un marqueur, d'un stylo, d'une craie, ou d'un pot de peinture. 0n peut aussi élargir les techniques en incluant les affiches, les stickers, et les moulages mais ceci rentre plutôt dans le monde plus large du street art. Certains, comme Space invader pousse l'originalité jusque dans la pratique de la mosaïque.
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Réalisation d'un cellograff


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Résultat de la technique du cellograff








Mais l'aspect technique et purement esthétique nous important peu place au contenu de ces oeuvres...